Carteggio

Blon Annie Susanette | 29/12/1901 | n.1865

Lettera | Estero

Trascrizione CCM

Paris [FRANCIA] 29 dicembre 1901 – 3 et 7 rue d’Aumale

Cher monsieur Artusi

Depuis tant d’années que nous ne passons plus les fêtes ensemble, je ne puis oublier le bon acceuil que ma pauvre maman et moi, trouvions toujours dans votre charmante maison. Ie me souviens surtout de la première fois que vous nous aviez invitées pour le premier de l’an, que ma pauvre mère et moi avions peine à retenir nos larmes… C’etait la première fois que nous rencontrions un coeur ami dans notre exil. Nous sentions la sincérité, et que je compte encore entre mes plus chères. Que 1902 vous apporte, tanté et bonheur, c’est mou voeux le plus ardent. J’ai appris par Francesco que vous avuz étè souffrant et j’en ai étè naviee, j’esper que cette indisposition n’aura pase u de suite et que vous êtes parfaitement remis? Et votre famille? Avez vous quelquefors la visite de vos gentilles meces? Moi, je mène toujours la mème vie. Je travaille pour gagner mon pain, le partage de ma chère maman n’etant pas encore fait, je n’ui pas d’autre ressource. ca ne serait rien si j’avais uné forte santé, mais, je ne suis pas solide. Une bonne anne a moi, m’a prise en pitie cet étè tellement j’étais souffrante, elle m’a enmenée 3 mois ½ dans son château en Lorraine. Je m’j suis reposèe à fond, ce que je n’avais pas fait depuis 5 ans, puisque d’habitude je travaille pendant l’étè. L’hiver a mal commencé à Paris, il ne fait que pleuvoir, et le temps est di noir! Comme je regrette mon cher Florence! Je fais maintenant moi cuicine moi mème, je ne vais plus au restaurant. J’ai le gaz dans ms petite cuisine, et je consulte très souvent le livre ducher monsieur Artusi, car mes capacités culinaires tont plus que médiocres. C’est grâce à vous que je mange bien. Madame Vignet a étè très souffrance d’une sciatique, il n’y a pas longtempos qu’elle peut marcher. Je vais diner chez elle le premier de l’an. Sans cette famille je serais par trop seule. Et Marietta? Et Francesco? Veuillez leur dire que je ne les oublie pas, je vous prie! Cest ce que vous avez eu un diner le jour de Noël. Je ne sais rien de la m.se Guidi. Et m.r Cavina? Je pense si souvent à sa pauvre femme morte en même temps que ma chère maman! Je serais très contente si vous pouvez me donner de vos bonnes nouvelles et de celles de Florence. De tout coeur je vous renouvelle mes voeux et me permet de vous embiasser en vicille amie. Votre toute aff.ée Suzanette.

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